Atelier de réflexion « Stratégies de protection des cultures : du modèle biologique au territoire »
Date de mise à jour : 9 avril 2018
Discussion générale
De nombreux leviers d’action ont été évoqués par les participants, (i) direct sur les populations de bioagresseur (piègeage des mouches femelles, recours raisonné à la chimie, barrière physique pour le maraichage…) et (ii) indirectes (lâcher de parasitoïdes, introduction de plantes de service, adoption de variétés résistantes, implantation de haies et de patch de végétation ½ naturelle…). On remarque toutefois que ces différents leviers n’ont pas été envisagés en termes de composition de pratiques.
Cependant, compte-tenu de la diversité de producteurs et de conditions de production, le niveau d’analyse reconnu pour évaluer les pratiques est le paysage (plantes de service, réservoirs à auxiliaires, patch d’espace naturel ou ½ naturel…). Dans la perspective d’observer autrement les agroécosystèmes, il est difficile d’accéder la dynamique des populations de bio-agresseurs et de leurs ennemis à l’échelle du territoire. Par analogie avec la démarche de modélisation adoptée pour prévoir les lieux et date d’apparition des stades grégaires sur criquet migrateur, l’idée a été avancée de développer des modèles prédictifs de dynamique de population.
Pour faire jouer à plein le rôle du réseau, les connaissances pourraient être mutualisées, à l’exemple de la diapause et de son rôle dans la ré-infestation des cultures. Enfin, et pour atteindre nos objectifs de conception et d’évaluation de stratégies, il faudra agréger au réseau DIVECOSYS des compétences particulières, à l’exemple de celle développée à l’IITA en matière de lutte biologique.
Introduction à l'atelier
Restitution des réflexions pas groupe
Date de mise à jour : 9 avril 2018