La lutte biologique par conservation vise à modifier les pratiques agricoles ou l’environnement (habitats) pour favoriser les populations des ennemis naturels des bioagresseurs (auxiliaires). En termes d’ingénierie écologique, on parle alors de manipulation des habitats à l’échelle de la parcelle cultivée ou à celle du paysage agricole. La lutte biologique par augmentation ou encore par acclimatation correspond à l’introduction des auxiliaires. Les modèles étudiés concernent aussi bien les cultures vivrières, maraîchères, fruitières et le cotonnier.

Outre l’agronomie, l’entomologie ou la pathologie végétale, d’autres disciplines sont mobilisées pour appréhender les dimensions spatiales et fonctionnelles, comme la télédétection, la géomatique, l’écologie du paysage, l’écologie des communautés, la gestion des écosystèmes, et la sociologie de l’action.